Les liants, les médiums et les vernis. Comment s’y retrouver ?
– Les Liants
Au départ, les mêmes pigments en poudre servent à
fabriquer tous les matériaux colorés que nous connaissons:
huile, acrylique, aquarelle, gouache, pastels, etc. Ces pigments
se présentent en poudres finement broyées issues
de différentes origines: minérales, végétales,
animales… Pour fabriquer les couleurs que nous connaissons,
les poudres ont été diluées dans un liant, un agglutinant qui
lie les particules de pigments entre elles et donne une consistance plus ou moins fluide à la pâte colorée pour la rendre
prête à l’emploi.
Le liant de la peinture à l’huile est l’huile. Etonnant non ? Huile de lin, d’œillette, de noix, de carthame.
Le peintre qui souhaite travailler avec une pâte épaisse peut utiliser ces couleurs telles quelles, avec la consistance qu’elles ont dans le tube qui les contient.
A titre indicatif, le liant des couleurs acryliques et vinyliques est un liquide synthétique, acrylique ou vinylique. Le liant de l’aquarelle est la gomme arabique, celui de la tempera est le jaune d’œuf, etc.
Ci-dessous un document montre au premier plan des pigments bruts d’outremer et de turquoise. Dans les flacons, divers pigment finement réduits en poudre par broyage mécanique, au fond un liant pour l’acrylique et pour l’huile (lin et noix). Les poudres amalgamées à ces liants formeront une pâte comme celle qu’on trouve dans les tubes .
Remarque: il arrive que certains tubes de couleur à l’huile contiennent trop de liquide, à l’ouverture celui-ci s’écoule avant l’arrivée de la pâte. On peut remédier à cet inconvénient en retournant le tube ouvert et en le maintenant verticalement au-dessus d’un chiffon, d’un papier absorbant ou d’un buvard, jusqu’à ce que la pâte se présente en épaisseur au goulot du tube.
Ajoutons que les fabricants des différentes marques de couleurs éditent aussi de petits livrets qui détaillent les caractéristiques techniques et le bon usage des médiums et des vernis. Dans les magasins, ces livrets sont parfois exposés à proximité immédiate des tubes de couleur. Il est très conseillé d’en acquérir un exemplaire, généralement gratuit, pour bien comprendre la bonne manière d’utiliser les différents ingrédients qui interfèrent avec le travail de la couleur.
– Les Médiums (rien à voir avec le vert devin !). La plupart du temps,
lorsqu’on peint, il est nécessaire de fluidifier davantage
ces couleurs pour qu’elles répondent à nos intentions
d’expression. C’est ainsi qu’on pourra rendre la pâte plus
ou moins fluide en la diluant dans différents liquides
appelés médiums. Il en existe de nombreux
types, plus ou moins épais ou fluides, plus ou moins siccatifs.
Le
médium basique et bien imparfait est composé d’essence
de térébenthine purifiée et d’huile
de lin crue, plus rarement d’huile
d’oeillette moins siccative mais aussi moins jaunissante que l’huile de lin. On y ajoute souvent quelques
gouttes de siccatif afin d’accélérer
le séchage. Ce médium peut être facilement fabriqué par le débutant en mélangeant l’huile de lin et l’essence de térébenthine purifiée, plus ou moins à parts égales et en ajoutant quelques gouttes de siccatif (de Courtrai, de Haarlem, etc.). On trouve facilement ces produits dans les magasins un minimum spécialisés.
Si
cette formule est satisfaisante pour le débutant dont l’ambition
ne dépasse pas le stade de l’apprentissage technique et du
simple exercice, elle est inadaptée à un travail
sérieux et professionnel. Mieux vaut dès lors se
procurer d’emblée un médium “tous usages”
du commerce, lequel offre généralement une bonne
garantie de qualité. Avec la pratique, le peintre en viendra
à composer ses médiums lui-même ou à
choisir celui du commerce qui répond avec précision
à des exigences spécifiques.
Insistons sur le fait que l’huile de lin crue est particulièrement déconseillée
si on veut éviter de voir jaunir les couleurs avec le temps ou se former une “peau d’orange” lors du séchage.
Lui préférer l’huile de lin cuite ou polymérisée ou standolie (huile de lin cuite à très haute température, avec viscosité variable selon le temps passé dans la cuve de cuisson). Cette huile est très visqueuse, il est utile de la diluer avec de l’essence de térébenthine rectifiée, de l’essence d’aspic ou du white spirit, en commençant par une proportion de 50/50 et en augmentant la proporition d’huile au gré de l’évolution du travail.
Les formules pour composer les médiums sont particulièrement
nombreuses. Quelques ouvrages de référence (voir
bibliographie) en décrivent une bonne quantité.
D’une manière très générale, la plupart
contiennent de l’huile de lin cuite ou polymérisée,
des résines naturelles ou synthétiques, une essence et du siccatif.
Le document ci-dessous présente divers médiums: à l’avant plan des médiums gélatineux (thixotropiques) en tubes, au deuxième plan des médiums du commerce et derrière quelques médiums “maison”.
Tous ces produits permettront de fluidifier la couleur si on souhaite peindre en couches plus ou moins fines ou lisses. A l’inverse, il est possible d’utiliser la couleur non diluée ou même lestée de son huile si on la dépose préalablement sur un buvard ou un matériau absorbant.
Ajoutons qu’il existe des médiums d’empâtement, ce sont des charges qui épaississent la couleur si on souhaite peindre par matières solides. Eviter toutefois d’ajouter trop de ce médium, ce qui aurait pour effet d’ôter du pouvoir coloré et de créer des fissures.
Si
on veut respecter le principe archi-connu et ultra-répété
du “gras sur maigre”, il faut évidemment
commencer son travail en dosant le mélange avec davantage
d’essence (considérée comme maigre) et ajouter progressivement de l’huile (grasse) au gré
de l’évolution du travail. La raison en est double:
– L’essence dilue l’huile. Si donc on travaille
avec un médium où l’essence domine,
on risque de rediluer les sous-couches fuidifiées
avec de l’huile si elles ne sont pas parfaitement sèches.
– L’essence sèche beaucoup plus vite que
l’huile. Si donc on peint à l’essence
SUR des sous-couches peintes à l’huile,
les couches du dessus seront vite sèches
alors que les couches du dessous continueront à
subir des forces de rétraction pendant toute
la longue période de séchage, c’est-à-dire
six mois ou deux ans selon l’épaisseur de la couche de couleur ! Les couches sèches et rigides
du dessus se verront vite atteintes de craquelures
dues aux tensions exercées par le travail
de séchage des couches du dessous.
Il faut aussi savoir que la couche peinte sèche d’abord en surface avant de descendre progressivement vers les couches du dessous. Afin de compenser ces décalages dans le temps, il sera utile, en cours de travail, d’ajouter progressivement de l’huile dans le médium car son séchage est plus lent que l’essence. Ainsi on allongera la durée de séchage de la couche de surface pour la rapprocher du temps plus long requis par les couches du dessous.
Ces principes sont d’autant plus déterminants que la couche de peinture est épaisse. Des couches fines et fluides, par la rapidité de leur séchage, acceptent avec moins de risques des libertés dans les dosages entres les couches grasses et maigres.
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De ceci il découle que l’ébauche est généralement réalisée avec de l’essence de térébenthine rectifiée pure ou mélangée dans les proportions suivantes: environ 8/10 essence de térébenthine, 2 /10 huile de lin cuite + quelques gouttes de siccatif.
Sur fond peu absorbant, augmenter la proportion d’huile.
Sinon l’essence s’évaporerait rapidement sans pénétrer dans la couche d’apprêt et ne laisserait que des pigments en surface.
Composition d’un médium. Le principe est généralement celui-ci:
1 – De l’huile, exemples: huile de lin cuite ou polymérisée (standolie), d’œillette, de noix ou de carthame.
2 – De la résine, exemples: vernis dammar, mastic en larmes, ambre (proposée par Blockx à environ 80 € pour 10 grammes !).
3 – De l’esssence, exemples: térébenthine rectifiée, essence de pétrole, white spirit, essence d’aspic.
4 – Parfois une “charge” exemples: cire d’abeille, kaolin, litharge.
5 – Parfois quelques gouttes (pas plus) de siccatif: siccatif de Haarlem, de Courtrai.
Note: la térébenthine de Venise ou baume de Venise, extrait du mélèze est utilisée dans de nombreuses recettes de médiums depuis les débuts de la Renaissance, ce baume se comporte davantage comme de la résine que comme une essence. Les fabricants la proposent avec des degrés de fluidités différents selon les marques. Eviter dans un mélange d’en mettre une trop grande proportion, en principe pas plus d’un cinquième.
Chacun de ces composants possède des qualités propres et variables, de même que leur combinaison. Le choix de ces ingrédients et leur proportion dans le mélange conférera à l’ensemble des particularités adaptées au travail de chacun. Les médiums varieront selon leur fluidité, leur siccativité, leur transparence… A chaque peintre d’expérimenter ses propres formules.
Parmi
les médiums du commerce, il est bon de savoir que certains
sont plus siccatifs (= sèchent plus vite) que d’autres
et que certains sont plus indiqués pour les glacis (transparences)
que d’autres. Voir les notices des fabricants.
Note: différents auteurs proposent des recettes variées et complexes pour préparer le médium dit “flamand” ou le “vénitien” (contient de la cire), deux médiums bien adaptés au glacis. Leur fabrication relève parfois d’une complexité quasi alchimique. Ces médiums existent aussi dans le commerce ou peuvent être trouvés chez des artisans qui ont chacun leur propre formule.
Pour approfondir cette question, voir par exemple le site suivant >>>
Parmi la multitude de recettes pour fabriquer son propre médium, je mentionnerai
seulement l’expérience de Claude Yvel qui préconise
l’utilisation de l’huile de noix cuite additionnée de litharge
et de mastic en larmes. Je n’ai
personnellement pas encore testé cette recette, mais, si
l’on se fie au travail de l’auteur et surtout si on pratique une
peinture à caractère traditionnel, on peut êre
convaincu que l’expérience peut valoir le détour.
Le peintre soucieux d’expérimenter différentes recettes de médium pourra en trouver quantité en surfant sur le Net, en tapant par exemple “médium Maroger”, “médium flamand”, etc.
Concrètement et à titre d’exemple, voici ci-dessous deux intéressantes recettes:
– 1 part de baume de Venise
– 1 part d’huile de lin purifiée
– 1 part d’huile de lin polymérisée
– 2 parts d’essence d’aspic
+ éventuellement, quelques gouttes de siccatif.
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– 1 part d’huile de lin polymérisée
– 1 part d’huile de lin purifiée
– 2 parts d’essence d’aspic
– 2 parts de médium au mastic
+ éventuellement, quelques gouttes de siccatif.
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Je
tiens aussi à mentionner des médiums contemporains
qui sans avoir eu le temps de faire véritablement leurs preuves sont garantis
par le fabricant comme étant très stables et ne
jaunisssant pas dans le temps. Ils présentent d’intéressantes
ressources difficiles à obtenir avec les médiums
traditionnels, il s’agit du médium alkyde et du ou des liquin.
Le médium alkyde est composé de résines
synthétiques et d’huile, on l’utilise pour fluidifier les couleurs
synthétiques alkyde, mais il peut également servir
de médium pour la peinture à l’huile si on souhaite
conserver les traces du pinceau et donc créer des effets
particuliers de matières. Sa consistance est gélatineuse.
Pour accentuer la visibilité des traces, il vaut mieux
peindre en poussant la couleur vers l’avant plutôt
qu’en la tirant vers soi comme nous le faisons en général.
Le liquin de Winsor & Newton est sans doute le plus connu et le plus utilisé des médiums alkyde. Il existe en plusieurs formules: le liquin
“original”, le liquin “détails fins”
et le “liquin light gel”. Le “Rapid medium” de Schmincke a un comportement très similaire à celui du liquin “détails fins”.
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En version “original”,
il convient pour créer des effets de texture et augmente la transparence des couleurs.
– En version “détails fins”, il est
plus fluide et permet comme son intitulé l’indique de réaliser
des détails très précis mais aussi des dégradés
qui s’estompent sans laisser de traces ainsi que des glacis.
– En version gel il est
plus particulièrement indiqué pour les glacis; il se
fluidifie avec le travail du pinceau, ne coule pas et forme un couche brillante après le séchage (propriété thixotropique).
– Mentionnons également le liquin “impasto” qui est un médium d’empâtements, utile pour ajouter de la matière à la couche peinte et lui permettre de sécher plus rapidement.
Avantages.
Ces médiums liquin sont stables, plus stables que les vernis à base de résines naturelles, ils ne jaunissent pas avec le temps.
Ils accentuent la brillance des couleurs.
Le liquin est très siccatif, il autorise un travail dans le mi-frais après quelques heures. La surface est pratiquement sèche après un jour.
Avec lui, le principe du “gras sur maigre” ne se pose pas dans la mesure où on ne le fluidifie pas exagérément avec de l’essence lors du travail.
Il est évidemment possible de commencer son travail avec ces médiums synthétiques et de le poursuivre avec d’autres médiums contenant de l’huile.
Pour
en savoir (beaucoup) plus à propos de médiums:
– “La technique de la peinture à l’huile” de
Xavier de Langlais (Flammarion). La Bible pour beaucoup de peintres.
– “Peindre à l’huile comme les Maîtres”
de Claude Yvel (Edisud).
– “La technique du tableau” de Marc Havel (Dessain et Tolra). |
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– Les vernis
Faut-il
ou non vernir un tableau? La réponse dépend
des intentions du peintre et des résultats finaux dus à
l’utilisation plus ou moins régulière de médium.
Il faut savoir que:
– si on applique une couche de couleur diluée dans de l’huile
ou dans un médium huileux sur une sous-couche déjà
sèche et qui a été elle aussi diluée
dans de l’huile, l’huile de cette nouvelle couche sera absorbée
par la sous-couche (poreuse) et deviendra mate au séchage.
Ceci risque de créer des surfaces irrégulières,
certaines étant plus mates tandis que d’autres réalisées
avec moins de médium huileux seront plus brillantes. C’est
ce qu’on appelle les embus.
–
si le médium contient davantage d’essence, les couleurs
subiront moins cet effet désagréable.
Quoi
qu’il en soit, si la surface colorée présente ces
effets disgracieux, un vernissage de la surface devient nécessaire,
sauf intention bizarrement différente.
Le
vernis non seulement uniformise la couche finale, mais il la protège
aussi des chocs légers et des rayons UV.
Il existe des vernis provisoires et des vernis définitifs,
des vernis brillants, satinés ou mats, sans oublier le
vernis laque, par exemple le vernis “flatting” de Sennelier,
il donne à la surface un brillant proche de celui des meubles
laqués chinois. Mentionnons encore l’ambre qui peut être
utilisé comme médium ou comme vernis, pur ou dilué.
Il donne une belle intensité aux couleurs, mais son prix
est très élevé. Blockx propose un flacon
de dix grammes, présenté dans un coffret de bois,
pour environ 80 €.
Pour
ceux qui le souhaitent, Xavier de Langlais renseigne différentes
recettes de vernis, mais ceux du commerce sont d’une qualité
bien suffisante si ce n’est supérieure pour satisfaire
l’amateur le plus exigent.
Les vernis provisoires.
Les couleurs à l’huile sèchent lentement. Le séchage de l’huile se fait pas un travail d’oxydation qui va progressivement de la surface extérieure pour atteindre lentement les couches plus profondes. Par ce fait, la surface peinte se rétracte pendant toute la période de séchage, celle-ci peut aller de six mois à deux ans selon l’épaisseur de la couche de couleur.
Le vernis définitif présente une couche qui sèche beaucoup plus vite et trouve rapidement sa stabilté, aussi est-il est recommandé d’attendre une année avant de le poser sous peine de voir appraître des craquelures dues aux différences de tension entre la couche peinte et la couche vernie. En attendant, on pourra uniformiser la brillance de la surface peinte avec un vernis provisoire. Les vernis à
peindre ou à retoucher peuvent être utilisés comme vernis provisoires, ils créent une couche régulière
semi-brillante, plus souple que celle des vernis définitifs.
Ils sont très siccatifs. Après quelques mois, ils seront généralement absorbés par la couche peinte et on verra apparaître des embus, c’est pourquoi il sera utile soit de revernir avec un de ces deux produits, soit de poser un vernis définitif qui lui sera plus stable.
Veiller à ce que ces couches soient fines! Les étaler
à la bombe ou avec un pinceau souple ou un spalter (pinceau
plat large) et évidemment impeccablement propre. Il vaut
mieux mettre deux couches fines qu’une seule couche épaisse,
afin d’éviter les cloques disgrâcieuses et les craquelures. Poser la toile horizontalement.
Pour bien vernir à la bombe, tenir celle-ci à environ trente centimètres de la toile. Par prudence, incliner la toile en environ 30°. Passer rapidement la bruine de liquide en couches fines et coucher la toile. Laisser sécher et recommencer l’opération après séchage complet de la première couche.
Si nécessaire, ces couches peuvent ensute être recouvertes de vernis étalé au pinceau.
– Le vernis à peindre favorise la fluidité et la liaison entre les couleurs, il contient de la résine et est à situer dans la famille des médiums.
– Le vernis à retoucher renourrit les couches de couleur dont le liant aurait été absorbé par les couches du dessous ou par un apprêt (gesso) trop absorbant.
Lors du travail de peinture, ce vernis est à utiliser lorsqu’on superpose une couche de couleur sur une autre couche déjà sèche, soit pour ajouter ou préciser des détails, soit pour revoir un motif qui ne serait pas satisfaisant (repentir).
Le
liquin “détails fins” offre une solution possible
comme vernis provisoire, une ou deux fines couches donneront à
la surface peinte une belle finition satinée.
Les
vernis définitifs ou vernis à tableau.
Ils
sont préparés
à partir de résine, il en existe une grande variété,
des gras (huileux) et des maigres (à base d’essence). Beaucoup
de vernis huileux, au copal par exemple, présentent un
coloration sombre qui risque de teinter le résultat final,
autant les éviter et utiliser des vernis transparents.
Lors
de cette phase finale, l’artiste choisira donc de créer
une surface brillante, satinée ou mate. S’il opte pour
une surface satinée, la pose d’un vernis brillant qu’on
laissera bien sécher, suivie d’un vernis mat sera du plus
bel effet.
Le
vernis est étalé avec un pinceau souple et large
afin de couvrir rapidement la surface peinte. Comme pour le vernis
provisoire, la couche sera fine et il vaudra mieux poser deux
ou trois couches fines qu’on laissera chaque fois sécher
plutôt qu’une couche épaisse qui riquerait de s’écailler ou d’évoluer en “peau d’orange”.
Idem pour le vernis final en bombe.
Vérifier la régularité de la surface en inclinant
le support devant une fenêtre ou une source lumineuse.
Notes:
– Avant de vernir un tableau, enlever soigneusement les poussières
avec un chiffon légèrement humide et non pelucheux puis laisser sécher.
– Pour vernir sans risque de coulures, poser la toile horizontalement
jusqu’à séchage complet.
– Ces vernis peuvent être mélangés entre eux, par exemple si un vernis semble trop brillant, on peut le mélanger avec un vernis mat, dans la proportion correspondant au dégré de brillance souhaité.
Note: j’ai pu découvrir également des artistes qui vernissaient leur tableau avec une couche de résine à deux composants, un produit utlisé par exemple pour faire des inclusions d’objets, conférant ainsi à la surface un lissé digne des laques chinoises. Je ne sais quelle est la garantie de ce procédé quant à l’adhérence de cette couche sur le support après quelques années mais je suppose que surtout sur une peinture acrylique il ne devrait guère y avoir de problèmes.
Il va de soi que si on souhaite atteindre cet effet, il vaut mieux peindre sur support rigide que sur toile.
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